Alors que l'inflation en Australie est restée dans la cible pendant deux trimestres consécutifs, des risques persistent en raison des coûts unitaires du travail élevés et de la faible productivité, ce qui pourrait pousser l'inflation au-dessus des prévisions, a déclaré la gouverneure de la Banque de réserve Michele Bullock lors d'un point presse après une décision sur les taux d'intérêt aujourd'hui.
Elle a souligné la nécessité de disposer de plus de données, y compris l'IPC du trimestre de juin, des mises à jour du marché du travail et des évolutions mondiales, avant de prendre d'autres mesures.
Le conseil était unanime sur la direction à suivre mais divisé sur le moment, avec six membres votant pour le maintien et trois en faveur d'une baisse des taux, citant des données plus faibles et des risques mondiaux.
Bullock a déclaré que les craintes d'un ralentissement économique mondial grave lié aux tensions commerciales se sont atténuées, mais le contexte international reste fragile, notamment après de nouvelles escalades tarifaires entre les États-Unis et la Chine.
Néanmoins, elle a souligné que les liens plus étroits de l'Australie avec la Chine offrent une certaine protection contre les chocs dirigés par les États-Unis.
La RBA reste prudente, engagée envers ses objectifs d'inflation et d'emploi au milieu de l'incertitude mondiale.